Chapitre 37 : Les mots qu'on doit dire, la voie qu'on doit suivre
Sur le Dédale, la consternation était grande. Plus de vingt vaisseaux Aryens était dissimulé derrière Mars, une chose à laquelle ils n'avaient certainement pas pensé. Et la planète qui se faisait de plus englober pour créer leur Porte n'était qu'imminente. Mancinia restait silencieuse, elle le savait. Depuis toujours elle savait, que ce n'était qu'une question de temps avant leur échec. Elle avait repousser la fin que son père lui avait dévoiler il y à cinq ans, mais finalement cela n'aurait - il pas été vain ?
- Une flotte Aryenne ?! s'exclama Caldwell. Mais enfin... ! Qu'attendent - ils pour nous attaquer ?!
- Les renforts, dit Mancinia. Une fois que la Porte sera active, des renforts arriveront. Et la Terre...Ne sera plus qu'un amas de ruines d'ici la journée.
- Nos alliés n'arriveront pas à temps, dit Rodney. Mancinia à raison. Ah...Ca y est ! Ils sont vivants !
Mancinia se retourna vers son ami avec un lueur d'espoir, ce dernier pointa son doigt sur une carte de la région.
- Ici, à trente kilomètres de la position du vaisseau.
- Allons - y ! dit Mancinia.
Caldwell l'arrêta :
- Je dois rendre compte à ma hiérarchie, que dois - je dire selon vous ?
- Dite que j'arrive dès que j'ai sauver mon frère. Cette flotte attaquera la Terre, et nous ne pouvons rien faire pour le moment.
Le colonel hocha la tête et entama une communication avec la Terre. Mancinia était accompagnée d'Evan, de Rodney mais également de quelques autres militaires armés. Ils entraient en terrain hostile avec pour mission de ramener leurs amis, vivants ou morts, mais ils espéraient bien entier et vivant néanmoins. La planète était aussi déserte que le désert du Sahara mais partout s'était ainsi. Tous n’étaient pas blancs mais rouge, des crevasses profondes et des montages escarpés à des endroits imprévisibles parfois.
- Avancer vite mais prudemment, dit Mancinia.
Les scaphandres étaient lourds même si ce n'était pas les gros que les humains avait utiliser sur la lune, ils étaient plus fin et laissait libre à plusieurs mouvement, mais en plus de ses kilos, ils avaient également leurs armes à transporter. Ce n'était pas évident même si la gravité était moindre que sur la Terre.
- Alors ? demanda Mancinia. Où sont - ils ? ...
Rodney se plaça à côté d'elle, les yeux foxé sur le cadran :
- Ils devraient être ici, répondit le savant. Tiens, des gouttes de pluie ?
- Quand sur Mars il pleut, sois heureux tant que tu peux.
Mais les deux personnes étaient pessimistes. Rodney un peu consterné :
- Il ne pleut jamais sur Mars, des tempêtes mais...
Mancinia le fit taire d'un geste.
- Taisez - vous, ils y à un vaisseau ennemi au dessus de nous.
Le silence tomba, Evan qui était à ses côtés serra la main de Mancinia qui se retourna doucement sur lui en hochant la tête. Le bruit du moteur était difficile à entendre mais ils savaient qu'il y avait un vaisseau, peut - être ne les verraient - ils pas ?
- A terre ! cria Mancinia.
La jeune femme se jeta sur Evan et une déflagration fit exploser le vaisseau, sévèrement endommager il rejoignit le gros des troupes. Mancinia se releva :
- C'est sans doute pas le moment de faire des galipettes ! dit Murtagh. Mancinia...Tu es blessée ?
- La blessure n'est pas bien grave. Retournons chez nous, Adria est impatiente.
- Je dois d'abords accomplir mon devoir.
Mancinia explosa de rire.
- Quel devoir ?
- Protéger la planète et les gens que j'aime !
D'après Rodney, le dôme à englober la moitié de Mars et des vaisseaux sont encore arrivés via hyperespace. Mancinia soupçonnait une ruse de la part de leurs ennemis, ils ne tentaient pas de créer une Porte, ils essayaient de faire passer quelque chose de terrible et une mauvaise impression creusait son ventre et glaçait ses pensés. Mancinia fut téléporter dans le SGC dans la salle de contrôle spéciale pour les crises à côté du bureau du général Landry.
- Hum..., soupira - t - elle pour se donner du courage.
Dans la salle se trouvait le général de brigade George Hammond et le Président Henry Heyse ainsi que les ministres.
- Vous voilà, dit le président.
Mancinia plaça ses mains derrière son dos :
- Il faut bien, nous protégeons la planète quand même.
Heyse hocha la tête :
- Devons - nous rendre la Porte public ?
- Dans une tel crise ?
Jim y était fortement opposé :
- Les mouvements de panique et d'hystérie collective seraient dramatiques pour l'économie mondiale.
- Vous savez où je vous la fou votre putain d'économie ? s'énerva Mancinia.
Elle s'approcha de lui dangereusement et lui attrapa le col :
- Si ces Aryens débarquent, l'économie ne vous sauvera pas...Et le peuple ne pensera qu'à vous tuer pour leur avoir cacher la vérité. Ai - je été clair ?!
Jim hocha peureusement la tête et Mancinia se retourna vers Heyse.
- Monsieur, dit - elle respectueusement. Vous ne devez pas montrer uniquement vos ennemis, mais également vos alliés. Le peuple doit savoir la menace, qu'ils s'abritent et qu'ils se battent si les gouvernements tombes.
- Vous avez raison, répondit Heyse.
- Monsieur le Président..., dit Jim, outré.
- Rassembler les médias, nous avons attendus trop longtemps.
Heyse sourit à Mancinia :
- Je vais entrer dans l'histoire comme le Président qui à fait le plus peur aux Américains...Bottez leur le cul à ses Aryens.
Mancinia éclata de rire :
- Avec plaisir !
- Les personnes que vous avez demandées sont dehors...
Mancinia sortit de la salle en pensant que cette fois, si ils gagnaient, les Aryens ne reviendraient certainement pas. Dans le couloir guidé par deux soldats, Layla, sa fille qui serait évacuée avec le premier groupe sur une autre planète. Cette dernière sauta dans ses bras, heureuse et insouciante de ce qui ce passait. Avec elle Adria qui la serra dans ses bras mais également Melinda et Jim :
- Mancinia, dit Jim. Tu peux nous dire ce qu'on fait ici ?
- Je voulais dire quelque chose à Melinda.
La jeune femme semblait un peu surprise :
- Tu es ma soeur cadette, dit Mancinia.
- Quoi ? rit Melinda. Je...J'ai des parents Mancinia.
- Adria t'expliquera que tes parents ont oublié que tu avais été adopté grâce à ma mère. Enfin, notre mère.
Mancinia posa Layla à terre et la regarda dans les yeux :
- Ton papa n'est pas là, dit - elle à sa fille. Il t'embrasse et t'aime profondément.
- Moi aussi je vous aime, dit Layla.
Mancinia rit :
- Nous le savons, mais il est fort probable que tu ne nous revois pas...
- Pourquoi ?
Expliquer à sa fille de quatre ans que ses parents pourraient mourir était criminel, mais elle s'efforça de lui faire comprendre qu'elle devait la protéger et protéger beaucoup de personnes contre de méchantes personnes. Mais que par dessus tout, elle ne devait pas oublier que ses parents l'aiment de toutes leurs âmes. Mancinia confia alors sa fille à Adria en lui disant que Murtagh était en vie et qu'il l'aimait de tout son petit coeur, ce qui la fit rire. Quand à Melinda, Mancinia la serra dans ses bras en lui disant :
- Même si tu es ma soeur, les gens qui t'ont élevé reste tes parents, je comprends moi aussi. Prie de voir ton frère aîné et ta jeune soeur, si je ne reviens pas...
Mancinia jeta un regard furtif à Layla :
- Nous avons encore un frère que nous n'avons pas trouvé et...
- ...Je promets de veiller sur ta fille, répondit Melinda. Même si cette histoire est tirée par les cheveux...
- Je maîtrise le feu, c'est mon secret, dit Melinda.
- Moi je vois les fantômes, rit Melinda. Je t'assures !
- Comme...Oh, maman, espèce de...
Melinda ne semblait pas comprendre :
- Watanuki est ton frère jumeau, et par conséquent, mon frère... ! Ah, c'est la meilleur celle là, cela fait des années que je le connais... !